Les États-Unis comptent des centaines d’espèces d’oiseaux, parmi lesquelles de nombreuses espèces extrêmement rares. Apercevoir un oiseau insaisissable ou même commun peut être une expérience exaltante. Cependant, de nombreuses populations aviaires sont malheureusement en déclin rapide, et leur survie dépend d’efforts de conservation à long terme. Mya-Rose Craig est née en 2002. Ornithologue, écologiste et auteure, elle s’est donc associée à SWAROVSKI OPTIK pour présenter certaines de ces espèces plus rares et révéler les meilleurs endroits aux États-Unis pour les observer.
Sud-ouest du Colorado, au début du printemps
1. Tétras du Gunnison
Le tétras de Gunnison (Centrocercus minimus) est un tétras endémique des États-Unis ; il n’a été décrit comme nouvelle espèce qu’en 2000, devenant la première nouvelle espèce aviaire des États-Unis à être décrite à la science depuis le 19e siècle. Ses effectifs comptent désormais moins de 1 800 oiseaux, et l’espèce risque malheureusement de disparaître avant que je n’aie l’occasion de l’observer. Sa répartition géographique est vraiment limitée ; l’espèce est présente dans seulement 7 comtés du sud-ouest du Colorado et un comté du sud-est de l’Utah.
Mon conseil numéro 1 pour observer le tétras du Gunnison est de se rendre dans les zones où pousse l’armoise, dans le sud-ouest du Colorado, au début du printemps. Tôt le matin et le soir, les mâles se rassemblent sur des aires de parade appelées « leks » (des zones ouvertes adjacentes à des peuplements d’armoise denses), où ils se pavanent avec élégance afin d’attirer les femelles.
Côte du Texas en hiver
2. Grue blanche
La grue blanche (Grus americana) est un oiseau vraiment cool. C’est le plus grand oiseau d’Amérique du Nord, et il doit son nom à son cri caractéristique (« whoop ! »). Il est menacé d’extinction et constitue l’une des deux espèces de grues originaires d’Amérique du Nord. En 2008, j’ai observé la deuxième espèce, la grue du Canada, au Royaume-Uni, et j’aimerais beaucoup pouvoir observer celle-ci. En 1941, il n’y avait plus que 21 grues blanches sauvages et deux grues blanches en captivité. Grâce aux initiatives de protection de l’espèce, toutefois, on dénombre aujourd’hui 800 oiseaux, ce qui est malheureusement encore loin d’être un nombre sain.
Les populations reproductrices hivernent le long de la côte du Golfe du Texas et près de Rockport, dans la région de l’Aransas National Wildlife Refuge, une zone protégée de plus de 46 500 hectares située au sud-ouest de la baie de San Antonio.
Côte ouest de l’Amérique du Nord en automne
3. Grive à collier
En octobre 2021, une observation fantastique a été réalisée : une grive à collier (Ixoreus naevius) a été aperçue dans les Orcades. Je n’ai malheureusement pas eu l’occasion d’observer cet oiseau au Royaume-Uni, d’où l’importance de le faire sur la côte ouest de l’Amérique du Nord, de l’Alaska au nord de la Californie.
Cet oiseau est généralement plus facile à entendre qu’à observer , en raison de son cri très particulier, qui retentit généralement au début de l’automne. Il est possible de l’observer dans ses zones de reproduction et dans les forêts humides du nord de la Californie jusqu’au nord de l’Alaska, avant qu’il ne migre vers le sud. À l’automne, cette espèce se déplace généralement vers des zones plus basses, et peut être observée dans les parcs ou même les jardins.
Ontario, Wisconsin et Michigan au printemps et en été
4. Paruline de Kirtland
Un petit oiseau chanteur, la paruline de Kirtland (Setophaga kirtlandii) est surnommée « passereau des pins gris » dans le Michigan, en référence à son habitat. L’espèce a failli disparaître il y a près de 50 ans, mais grâce à un programme de conservation, ses effectifs se sont reconstitués. Au printemps et en été, ces oiseaux habitent dans leur aire de reproduction dans l’Ontario, le Wisconsin ou le Michigan, dans le nord-est de la péninsule inférieure du Michigan ; ils hivernent ensuite principalement aux Bahamas et à Cuba.
Cet oiseau chanteur, parmi les plus rares des États-Unis, se reproduit dans les jeunes forêts de pins gris du Michigan ; sa zone d’hivernage s’étend le long de la côte du Golfe du Texas et près de Rockport, dans la région de l’Aransas National Wildlife Refuge.
États du sud des États-Unis et Basse-Californie au printemps et en été
5. Chevêchette des saguaros
C’est le plus petit hibou du monde et, à mon goût, le plus mignon. La chevêchette des saguaros (Micrathene whitneyi) fait la taille d’un moineau et vit au Nouveau-Mexique, dans la péninsule de Basse-Californie, en Arizona et au Texas. Elle occupe souvent les trous creusés par les pics dans les cactus. C’est une espèce nocturne, qui se nourrit principalement d’insectes. La chevêchette des saguaros est connue pour migrer en grands groupes, et ses schémas de migration varient en fonction du vol et de la localisation de l’habitat. J’aime le fait qu’elle fasse semblant d’être morte lorsqu’on la manipule ; c’est une adaptation qui encourage un prédateur à relâcher sa prise, permettant ainsi à la chouette de s’échapper.
Vous avez une chance raisonnable d’en observer dans les forêts sèches d’épineux situées à la frontière sud des États-Unis et du Mexique, ou lorsque les couvées migrent vers les étendues du sud-ouest de la Californie, de l’Arizona et du Texas, au printemps et en été, afin de se reproduire.
Nous espérons que cette liste des sites ornithologiques incontournables en Amérique du Nord, où vous pouvez observer des oiseaux rares, incitera les ornithologues passionnés tels que vous à s’aventurer au grand air et #gobirding. Nous vous souhaitons bonne chance et beaucoup de plaisir !
À propos de
Le docteur Mya-Rose Craig
Le docteur Mya-Rose Craig D.Sc. h.c., née en 2002, est une éminente ornithologue, écologiste et défenseuse de l’environnement britannique et bangladaise. Elle est engagée en faveur de la protection de la nature, avec la volonté de mettre un terme au déclin de la biodiversité et de sauver notre planète en arrêtant le changement climatique, tout en promouvant le respect des peuples indigènes, ainsi que la justice climatique mondiale et sa contribution à l’action contre le changement climatique.
Pour plus d’informations sur Mya-Rose et son travail, consultez www.birdgirluk.com.
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Ce qui lie Mya-Rose à Swarovski Optik
Mya-Rose est leader d’opinion SWAROVSKI OPTIK depuis 2021. Elle est une défenseuse passionnée des valeurs qui sont au cœur de l’entreprise, telles que la protection de la nature et la volonté d’aider les personnes issues de tous les horizons à aimer la nature et tisser des liens avec elle. Selon ses propres termes : « La passion de SWAROVSKI OPTIK et sa volonté de protéger la nature et la faune correspondent à mes valeurs personnelles, et la qualité exceptionnelle de ses produits sublime toutes les expériences d’observation de la faune. Je suis fière de m’associer à SWAROVSKI OPTIK et de contribuer à sensibiliser le public à l’importance de la vie au grand air et du contact avec la nature, ainsi qu’à la manière dont les passionnés de nature peuvent observer les animaux sauvages de près. »
Mya-Rose se rapproche de la faune aviaire grâce à ses équipements NL Pure 8x42 et ATX 25-60x65 avec le SOC étui d’utilisation module objectif et le SOC étui d’utilisation ATX module oculaire sur un trépied (constitué de l’association du CCT trépied carbone compact et de la CTH tête de trépied compacte).